Marathon de Sénart (1er Mai 2006)

Et pour la troisième année consécutive, je me retrouve en ce jour du muguet sur la ligne de départ du marathon de Sénart. Sur la ligne c'est beaucoup dire, car il faut faire un certain nombre d'acrobaties pour rejoindre la zone de départ. J'arrive à me caler un peu derière le meneur des 4h, il y a aussi 3h30 et 3h devant mais il ne faut pas être trop prétentieux. Je remarque dans la rue un fléchage jaune et rouge caractéristique du GRP, on a dû passer là avec Christian le 11 novembre 2005 (voir CR du GRP 2005). Une bonne chose, il ne pleut pas.

Départ cool, je me retrouve au niveau d'un gars qui arbore un tee-shirt « 24h de natation »!. Je ne savais pas que ça existait, encore un truc à tenter à l'occasion. 24H, ça doit bien faire 50km, ce qui fait une traversée de la Manche, à méditer. En plus le bougre il s'est mis au triathlon. On discute et de fil en aiguille il se retrouve au 1Oième km avec 7mn d'avance sur son plan de marche ! Je me cale sur un petit 130 au cardio.

On traverse St Pierre du Perray et là, comme l'an dernier, toujours la même fanfare et le même air: « Brasilia carnaval, lala lala lala....... », mais on ne s'en plaindra pas. Vent de face, pas mauvais car ça veut dire qu'au retour dans les belles lignes droites de Seine-et-Marne on l'aura dans le dos.

On amorce le demi-tour peu avant l'arche du semi-marathon que je franchis en 1h49mn, pas trop mal, les 3h50 sont accessibles. Légères côtes avant d'arriver sur les faux-plats en ligne droite dans la très poétique plaine en direction de Moissy-Cramayel. A partir de là je me retrouve en compagnie d'une certaine Syvie, 24ième féminine pour l'instant.

Une ambulance fonce dans un hurlement de sirène et récupère un concurrent effondré sur le bord de la route. Sûrement une hypoglicémie.

On se fait dépasser régulièrment par des relayeurs Ekiden. Réau, où nous sommes accueillis par l'air entrainant de Gloria Gaynor « I will survive, .......somebody knew..... ». On survivra, vous bilez pas les amis. Les ravitos et les épongeages se suivent avec une régularité de métronome; 5km ravito; 7,5km épongeage; etc..... Ah? Rien au 37,5. Il faut attendre le 38, là on est un peu perdus. Km39, une concurrente rattrape Sylvie et s'arrête aussitôt à moitié déhanchée. J'apprendrai à l'arrivée que c'était une crampe. La bataille entre les filles a l'air de faire rage. Une Réunionnaise nous rejoint, et elle en veut !! De mon côté je tourne toujours entre 130 et 134 au cardio. Km 39, dernier raidillon au-dessus de la voie ferrée et c'est la descente jusqu'à l'arrivée. D'abord très légèrement puis au 41 c'est beaucoup plus raide. Un marin devant moi, j'accélère pour toucher son pompon, ça me fera bien gagner 30s. Entrée du stade, puis l'arche d'arrivée que je franchis en 3h55mn, acceptable.

Pas vraiment mal aux jambes, mais je n'ai pas le courage de faire la queue pour connaître mon classement. Je le récupèrerai bien d'une manière ou d'une autre.

Et ce petit marathon clôt l'entrainement du week-end: samedi 190km de vélo (Mennecy-Montargis), dimanche 4,6km de natation et un petit marathon aujourd'hui. Un Ironman en trois jours.

Je rejoins la voiture, et là les gouttes commencent à tomber. Ça c'est de la planification.

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Mis à jour le lundi 01 mai 2006.