CR sortie Off de la Révolution

Mercredi 14 juillet 2004

Sortie Off donc. Le programme était simple: faire Bastille - Versailles le jour du 14 Juillet, avec un petit détour par la forêt de Montmorency. J'avais préparé le parcours par moult reconnaissances acharnées.

Bastille
4 UFOs sur les marches de l'Opéra Bastille. Départ!

Étaient présents : l'Électron, Bottle, Michel (un ami de Bottle), Enzo, et ma pomme. Départ en voiture du petit Nord-Ouest Parisien, Bottle ramasse donc 3 passagers dans sa bétaillère grand luxe, et nous amène tous à République. De là on part en trottinant, 1,7km jusqu'au point de départ officiel, Bastille, où personne ne nous attend. Là nous faisons une petite photo sur les marches de l'Opéra, et le vrai départ est donné, direction plein Nord, le long du canal St Martin.

L'ambiance est assez rigolote, c'est vraiment une fin de soirée typique (eh oui c'est le soir du bal des pompiers!). D'ailleurs, le long du canal, on est à un moment bloqués par des barrières. Nous expliquons au monsieur en uniforme qui donne l'impression d'assurer une vague autorité dans le secteur s'il est possible de franchir la barrière et donc de passer sur les 30 mètres de trottoir innocupés, mais néanmoins bloqués, ce qui nous éviterait un détour conséquent et surtout ridicule. L'individu s'exécute et nous laisse passer, la coupe de champagne à la main, en nous expliquant qu'il est vraiment sympa et que c'est bien parce que c'est nous. Il doit en être facilement au 2 ou 3ème... ...gramme. On se dit qu'il vaut mieux qu'il n'y ait pas d'intervention urgente à faire ce soir, car notre vaillant soldat du feu risque de ne pas assurer avec perfection ses fonctions, aussi nobles soient-elles.

Juste après on retrouve alors Enzo qui nous attend à l'angle entre le canal St Denis et le canal St Martin.

Nous sommes donc au complet. Direction St Denis donc, en longeant le canal St Denis. C'est romantique à souhait ce canal *keuf* *keuf*. Enzo y passe souvent et insiste sur le fait que ça n'est pas du tout un endroit qui "craint". Il a certainement raison, je suis bien placé pour savoir que les endroits malsains sont rarement ceux qu'on imagine. Enfin il faut quand même reconnaître que passer de nuit sous les ponts au milieu de quelques fêtards bien imbibés qui s'amusent avec des pétards - ceci dit c'est ce soir ou jamais qu'il faut le faire - c'est un truc que je ne fais pas tous les jours. Enfin c'est sympa.

Arrivé vers St Denis, on coutourne les caravanes que j'avais identifiées lors du repérage, 5 coureurs qui se pointent à 5h du matin, c'est toujours un peu bizarre, et je n'ai pas envie de tenter un truc bizarre. Donc on contourne. Comme on est de nuit je contourne "trop tôt" et rate le chemin que je voulais prendre. Boaf, pas grave, je retrouve vite la bonne route, faut dire à force de repérer je commence à bien connaître le secteur. Une fois le contournement effectué, j'avais prévu de continuer sur la route, dans St Denis. Mais Bottle suggère de reprendre le canal, qui n'est certes pas loin. Va pour le canal, j'accepte en me disant que le chemin qui le longe doit bien aller au bout. Autant en vélo on ne passe pas forcément partout, autant à pied c'est rare de se faire bloquer. Je stresse un peu quand même en me demandant si on ne va pas se faire bloquer par un grillage ou autre, mais finalement ça passe jusqu'au pont du tramway, endroit où on récupère les bords de Seine.

Là on fait une petite pause photo sur le pont. Je décide que maintenant on va faire le parcours tout le parcours rien que le parcours. En plus le jour se lève, je connais vraiment tout par coeur - sauf la toute fin mais à la fin tout le monde sera ravi de faire une pause orientation - donc il n'y aura pas de soucis.

On longe donc la Seine, sur l'Île St Denis. Si on était passé plus tard on aurait pu profiter du parc mais bon c'est déjà pas si moche. Je remarque qu'Enzo a la bougeotte, il court plus vite que nous, du coup ça lui fait faire beaucoup de pauses dont je soupçonne qu'elles vont le fatiguer avant l'heure. Pas facile de garder le même rythme pour tout le monde quand on est 5. Ici il faut gérer entre l'Electron qui doit économiser son genou et Enzo qui a une patate d'enfer. Enfin dans l'ensemble ça se passe plutôt bien, faut pas dramatiser. Je mange ma banane à la pause, vaut mieux manger ça en priorité avant les gâteaux, c'est plein d'eau et plus lourd donc une fois consommé ça allège d'autant le sac.

Croisette
Sur la croisette à Enghein les bains.

Virage à droite et pont sur la Seine direction Montmorency. On passe devant la "croisette" d'Enghein. C'est toujours aussi kitchissime. Re-photo donc. Ensuite ça monte. Lentement, mais longtemps et sûrement. Je n'ai pas regardé le profil mais il doit y avoir pas loin de 100m de dénivelé répartis sur 4 ou 5km. Pas énorme énorme comme côte mais assez pour se faire remarquer. L'entrée dans la forêt est la bienvenue, changement de décor.

Au début c'est du gros chemin tout plat, on y ferait rouler 5 poussettes de front. Mais très vite ça devient rigolo. On passe le ruisseau maudit dans lequel je me suis gamellé avec mon vélo - dont la manette de dérailleur a rendu l'âme à l'occasion - lors du dernier repérage, et puis on enchaîne sur cette fameuse côte presque boueuse que je n'ai jamais réussie à franchir en restant en selle. Là c'est clair, on marche, ça paraît l'attitude la plus rationnelle à adopter.

Château de la Chasse
Château de la Chasse en forêt de Montmorency. Belle matinée non?

Petit passage sur le bitume et on renquille la forêt. On prend des photos au niveau du Château de la Chasse. C'est vrai c'est bôôôô. Et en plus le jour est maintenant bien bien levé, il fait un super soleil, c'est cool! La suite du parcours est plutôt sympa d'ailleurs l'Electron me signale que c'est cartographié en CO, c'est un signe! Ce coup-ci je ne me gourre pas sur la sortie de la forêt de Montmorency, on arrive comme prévu sur le cimetière, l'éclairage est sympa. Photo. Et puis remplissage des poches à eau. Il va y en avoir besoin, le soleil risque de cogner et le prochain point d'eau est à presque 30km, avec ma poche de 2,5L je sais que c'est large je peux y aller sans problèmes, mais tout le monde n'a pas forcément la même réserve ni la même consommation que moi. Donc prudence, remplissage à toc de rigueur.

Forêt de Montmorency
Sortie de la forêt de Montmorency, passage derrière le cimetière.

Et on repart. Là maintenant je suis "chez moi". L'enfilade de parcs et autres chemins bizarres qui nous conduit jusqu'à la butte de Cormeilles, je l'ai parcouru maintes fois, c'est clairement mon parcours à sortie longue préféré. C'est pas hyper beau comme trajet mais si on compare avec ce qu'il peut y avoir 500m à côté - à savoir de la voie rapide, du gros lotissement, de l'autoroute, de la ZI - y'a pas photo c'est nettement mieux. Je suis assez friand de ce genre de parcours: trouver un truc potable dans un environnement à priori complètement défavorable. C'est Jean-Philippe, au club de vélo de l'EC Morsang Sur Orge (91) qui était super fort à ce jeu. Il nous trouvait des parcours de cyclo-cross pile-poil en pleine ville. Impressionnant le bougre, moi j'ai du mal à l'égaler c'est clair, mais attention je potasse!

Passage à niveau
Traversée de la voie de chemin de fer sur antique passage à niveau avec barrière qui s'ouvre à la main.

Arrivés à la patte d'oie d'Herblay, l'Electron nous signale qu'il va couper court et rentrer à la maison. OK, on le quitte près de la "Source de Montigny", juste avant de rentrer dans la forêt de Cormeilles. Dommage qu'il n'ait pu continuer mais apparemment son genou fait des siennes, on n'est pas des sauvages donc bon pas la peine de se faire mal. Dans tous les cas il est déjà à 43,5km avec nous, donc il va scorer à la CTU sans soucis 8-)

Douves
Douves (assechées) de Fort Cormeilles, point culminant du parcours.

S'ensuit donc une petite montée dans la forêt. Ca monte bien raide. C'est dans le secteur que je m'entraîne pour le GRR. Le point culminant est à 184m, et ça descend assez bas, disons qu'il y a assez facilement moyen de trouver des montées/descentes de 100m de dénivelé, le terrain va du chemin quasi-goudronné au petit sentier à peine balisé, en devers et bloqué par des troncs d'arbres, c'est tip-top. Aujourd'hui on fait simple. Montée sur un sentier large, raide mais large, puis tour de Fort Cormeilles, et descente en zig-zag sur Herblay, avec notemment un passage dans une petite clairière "mais c'est la campagne ici!". Eh oui c'est un bon endroit pour se déconnecter ici, faut dire que c'est pas hyper accessible. D'ailleurs c'est tellement peu accessible qu'Etienne - un UFO qui n'a pas pu se joindre à nous mais aurait bien voulu - me téléphone mais je suis incapable de lui répondre car ça capte très mal. D'ailleurs à ce moment là je ne sais même pas qui m'appelle. Merci en tous cas pour le coup de fil!

Côte
Hé hé ça monte hein par ici 8-)
Nature
Dixit mes compagnons de route, on ne s'attendrait pas à un paysage pareil en un tel endroit. Coincée entre l'A15 et des zones fortement urbanisées, les buttes du Parisis cachent bien leur jeu.

Reste de la descente en ville, au milieu des pavillons. Ca cogne au niveau des genoux. Ouyouyouye, heureusement ça ne dure pas trop longtemps. On atteint donc sans encombre les bords de Seine. Ici c'est Bottle et Michel qui décident de rentrer direct - c'était prévu en fait - car c'est vrai qu'ils sont prêts de leur maison sucrée maison. 47,5km pour eux depuis le départ donc, mais comme l'Electron il leur reste de la route à faire. Et pour ceux qui continuent force est de constater que si on s'en tient au roadbook "on n'est pas rendus".

Le bac
Si, le bac existe, et il traverse bien la Seine, la preuve!

Nous sommes donc 2, Enzo et moi. Et là, alors que nous remontons la Seine pour atteindre le pont de Conflans, que vois-je? Le bac! Il tourne! Ca alors c'est fort de café, dimanche dernier rien du tout et aujourd'hui il tourne. Je soupçonne que ce soit lié au fait qu'aujourd'hui il fait beau et que dimanche il faisait super moche. Nous montons donc dans le bac, c'est génialement pittoresque, on prend des photos - sinon personne ne nous croira - et aussi Enzo fait le plein d'eau de l'autre côté de la rive, le passeur (sympa) ayant proposé un remplissage des bidons.

On galère un peu avec Enzo pour trouver un moyen de rentrer dans la forêt. Ben oui parce que comme le bac n'était pas en marche les autres jours, ce que j'ai repéré c'est en passant par le pont, donc maintenant je dois sortir la carte. On se fait rattraper par des randonneurs retraités qui marchent paisblement. Bigre. A un moment on a une illumination: il n'y a qu'à suivre les chevaux. En effet il ya quelques cavaliers qui traînent, ils vont vraisemblablement dans la forêt, ou ils en viennent. On demande et bingo ça marche, il y a une entrée sur la droite.

On entre donc dans la forêt de St Germain. Et là mauvaise surprise, c'est en faux-plat montant - ça je m'en doutais - mais surtout c'est une énorme allée taillée pour et par les canassons. Du coup impossible d'y poser un pied à plat, c'est sableux et c'est complètement défoncé par les sabots. Je pense à Enzo qui est beaucoup plus branché bitume que 4x4 dans les bois, j'imagine que ce n'est pas une partie de plaisir pour lui. D'ailleurs moi aussi ça commence à me les briser menues ce chemin interminable. J'en ai marre. Allez hop pour me réconforter je sors mon sandwich boudin noir. C'est très bon, ceci dit la petite erreur de calcul a été de prendre du boudin antillais. Moi je trouve ça meilleur mais c'est vrai que le goût piquant donne bien soif. Par chance j'ai plein d'eau à disposition, donc ce problème n'en est pas vraiment un. Je ne finirai pas le sandwich, j'en mange seulement les 3/4, j'ai vu un peu large, mieux vaut ça que l'inverse ceci dit.

Le trajet initialement prévu
Evidemment on n'a pas suivi ce trajet au pied de la lettre, mais bon voilà, l'intérêt d'avoir un plan de bataille, c'est justement de ne pas le respecter, sinon c'est pas drôle!

La fin de la forêt de St Germain est longue, interminable. Je passe en mode "je cours sans réfléchir". A la sortie de la forêt je quitte Enzo qui file vers la gare RER de St Germain. Ca fait environ 55km que nous courons ensemble, mais il a eu une "marche d'approche" et il faut encore qu'il rejoigne la gare. Je suis un peu déçu et gêné de me retrouver tout seul, j'ai surement été un peu gourmand en km du coup j'ai forcé l'indigestion chez tout le monde. La prochaine fois je ferai un peu plus attention.

Je suis donc seul, avec comme objectif à très court terme un cimetière et son robinet d'eau fraîche. Oulala qu'il est loin ce cimetière. Une fois que je l'ai trouvé, je m'arrêt un bon 1/4 d'heure, je bois je mange je me refais une santé quoi. La route va être longue derrière, il faut encore se cogner toute la forêt de Marly et l'approche jusqu'au château.

Je pars donc, sur un bon rythme, pas trop vite mais sans m'endormir. Arrivé dans le grand faux-plat tout droit dans la forêt de Marly je force un peu l'allure. C'est assez grisant en fait, ça fait plus de 60km que je cours et finalement ça se passe plutôt bien. J'ai certes les cuisses en béton, mais finalement je ne suis pas complètement naze, j'ai le palpitant qui a du répondant, c'est cool. En plus il fait beau.

Point de vue
Excellent point de vue le long du GR en forêt de Marly. Au loin les tours de la Défense.

Arrive enfin le fameux "point de vue" en forêt de Marly, que je serai le seul à avoir vu. Dommage on aurait pu faire une chouette de photo ici, y'a la Défense en arrière plan, ça cartonne. D'autant plus qu'il y a des promeneurs pour la prendre la photo, mais bon je suis donc tout seul dessus. Les fameux promeneurs ils sont perdus et c'est là que je m'aperçois que je suis fatigué. Je n'ai vraiment pas la force de sortir ma carte, de les aider vraiment - surtout qu'ils en ont une, de carte - et ça en général ça reflète le fait que ben... ...je suis en train de partir en sucette.

Ca ne loupe pas, 500m plus tard je loupe un virage. 10 minutes pour me rendre compte de mon erreur et me localiser correctelement sur la carte. Je gagne le droit de courir 1km de plus. Car je continue à courir, la marche n'est pas vraiment encore d'actualité. Je jardine encore un coup pour trouver le passage sous l'autoroute - pourtant en vélo il y a 3 jours ça avait l'air évident - et donc je descend dans la forêt. A un moment le chemin traverse une voie ferrée, et là c'est vraiment dangereux. Concrêtement il n'y a pas de passage à niveau ni de pont ou de tunnel ni rien. Ah si il y a un tunnel, mais pour les trains, pour qu'ils passent sous l'autoroute. Et le pire, c'est que tout ça est en virage et qu'avec le soleil qui contraste tout on ne sait pas s'il y a un train dans le tunnel. Concrêtement, je dois traverser et faire le pari qu'un train ne déboulera pas à 110. Car en plus je suis loin de sauter comme un cabri maintenant, j'arrive à trotiner mais pas possible de "sprinter" jusqu'à la rive en face. Bon, ben finalement j'y vais, pas de train, c'est cool. Le risque était pas énorme mais bon quand je suis fatigué je préfère faire doublement gaffe.

Courbe FC
Bon ben voilà, ce petit graphique tiré de mon Polar nous montre bien que 1) c'est pas plat et 2) à la fin c'était dur.

Et enfin le ravito. Le plein s'il vous plaît! Je prends mon temps. Et puis coup de chance Monstertruck me téléphone juste à ce moment précis. Aaah super une bonne excuse pour feignasser ici. Chouette. Parce que là bon, faut le reconnaître: je suis cuit. Je continue parce que bon quand j'ai commencé un truc je termine mais bon j'y ai laissé des plumes dans les km précédents. On discute, c'est cool. Lui il a beaucoup moins de chance que moi il est tout cassé de partout, et sans courir même. Bigre. Bon, en tous cas son coup de fil me fait super plaisir.

Et maintenant la fin du parcours. Là maintenant je marche de temps en temps, dès que ça monte un peu, c'est-à-dire 20% du temps pendant 4 ou 5km. Puis virage à droite et descente finale vers Versailles, sur la piste cyclable. Je guette sur la route des fois que Valérie passe sous mon nez mais non, pas de Berlingo gris en vue. C'est long cette piste cyclable, c'est long. Enfin la porte du parc. Arf, plus que quelques centaines de mètres! Je détonne par rapport aux promeneurs. Je suis collant de transpiration, je sens le fauve à 3m, j'avance à 7 ou 8km/h à tout casser, j'ai l'air super fatigué et me fais doubler par des joggeurs innocents qui sont loin de se douter du parcours que je viens de m'enquiller.

Sac UFO
Enfin dans le parc du château de Versailles. Un bon repos bien mérité.

En arrivant sur le grand canal l'idée me traverse l'esprit de faire les 200 derniers mètres en marchant, mais l'idée est vite evacuée. Je rejoins donc le point d'arrivée, et comme je n'ai pas de drapeau UFO je plante mon sac à dos à la place. Je prends des photos. Je décide alors de me déplacer un peu, anticipant le fait que Valérie arrivera par le même chemin que moi, je m'allonge mollement dans l'herbe, en essayant d'être visible. Elle me retrouvera sans problème, le rose et bleu du Tri91 ne passe pas inaperçu. Et c'est à son arrivée que j'apprendrai qu'Adèle a profité de mon absence pour sortir 2 magnifiques petites dents, en bas! Le verdict est très clair: c'est trop mignon et je suis complètement gaga. Tout ça ne m'empêchera pas d'attaquer méchament le pique-nique, le pot de rillettes ne fait pas le malin, il a trouvé son maître.

Voilà voilà, bilan de cette sortie Off: plein de kilomètres courus avec d'autres UFOs, plein de blablas sympatiques pendant le parcours, je boucle mon 1er 80km en courant, et par la même occasion mon 1er 12h, et aussi et surtout j'ai la tête bourrée d'idées pour organiser un nouvel "Off" dans le secteur. A bientôt donc.

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Mis à jour le lundi 24 octobre 2005.