16 Octobre 2005
Enfin il est venu le 100 bornes de la saison. Après un début de saison dynamique avec un Raid 28 suivi d'un "Franchir l'horizon" musclé, j'avais un peu levé le pied pour essayer de vraiment me reposer, histoire de récupérer du GRR 2004. De fait une vieille douleur un peu louche à la cuisse droite me fait tourner en bourrique depuis le mois de Février 2005. Le passage des 100km de Normandie en course "Off" ou "edition zéro" achève de me faire basculer dans le camp des gens raisonnables qui savent prendre du repos quand il faut. Mais bon histoire de ne pas complètement rouiller, l'inscription à ce petit 100 bornes tombait à pic. Ce sera mon 1er cent bornes. Objectif numéro 1: finir. Objectif numéro 2, et facultatif: moins de 10h.
La préparation est un peu chaotique. Je compte tout d'abord sur un mois d'Août dans les Pyrénées pour me refaire une petite santé, à coup de randos et de sorties course "nature" en montagne donc. Ensuite je ménage courant Septembre une petite période de montée en charge. Pas le temps de finasser avec du travail VMA ou quoi que ce soit du genre. Je me contente d'une montée en volume pur, qui se termine par une semaine à 118km dont une journée avec 16km le matin, et 30km l'après-midi. Dans l'ensemble ça passe plutôt bien, et je me sens en bonne forme. Suite à cet entraînement "top bricole", je coupe les gaz et passe en mode "je cours entre 10 et 15km tous les 2 ou 3 jours". L'affûtage du type qui n'a pas le courage de se prendre la tête à faire compliqué. Et roule ma poule, en route pour les 100km de Royan, wooohooo!
Pour le jour J, j'ai prévu un accompagnateur de choc en la personne de Tonverre. David Tonverre. C'est un ami fanfaron, pas vraiment coureur à la base, avec qui j'ai participé au Marathon du Médoc. Il était curieux de savoir ce qu'était un 100 bornes, ainsi en tant qu'accompagnateur il aura le temps de goûter le charme de l'épreuve dans la durée.
Petite anecdote, à J-1 (la veille donc, le samedi 15), on se fait une petite frayeur sur l'autoroute en empruntant la borne de péage carte bleue. Sauf que le portique n'est pas vraiment dimensionné pour laisser passer un Berlingo surmonté d'un VTC. Vélo tout chemin, pas tout péage!!! Il en ressort que les barrières de péage c'est vraiment de la camelote, la barrière en question est toute tordue, a fait un vacarme d'enfer lors de la "collision" et pourtant le vélo est à peine amoché, juste le guidon déreglé, un catadioptre déboîté et une légère torsion du porte vélo. Match péage vs. vélo: vélo gagne par KO.
La récupération des dossards se passe sans encombre, je passe voir le stand UFO, il me semble que je connais la personne qui s'en occupe. Y'a comme un air de famille 8-) Le soir je passe des plombes à préparer mon petit matériel. J'espère n'avoir rien oublié, explique toutes mes petites manies en détail à Tonverre qui, indulgent, me supporte sans broncher.
Rendez-vous le lendemain matin, sur le lieu des festivités, les Jardins du Monde. Je frétille un petit peu l'air de rien... On met en place tout le matos, y compris donc le fameux radio-cassette, avec ses munitions. J'ai opté pour des chaussures ultra légères, le genre de pompes qu'on recommande pour du 10 bornes normalement. Je suis parti du principe qu'en général mon soucis après une épreuve longue distance c'est plus de soulever les pieds que d'avoir un bon amorti. Donc exit les semelles épaisses tout confort.
Départ à 6h15, vers 6h00 est parti un concurrent non-voyant si j'ai bien suivi. Chapeau. En ce qui me concerne je pars "cool" et m'en tiens à mon programme qui se résume facilement de la manière suivante:
- 1er quart: "ballade"
- 2ème quart: "rythme entraînement"
- 3ème quart: "rythme course"
- 4ème quart: "eh dis-donc tu croyais peut-être qu'un cent bornes ça se faisait en sirotant une mousse au bistrot? Il est temps de s'arracher un petit peu et de montrer ce que tu as dans le gilet!"
Rien d'original, c'est une tactique très classique pour moi (que je tiens de Jean-Paul). Concrètement ça veut dire qu'à court terme, sur le début de la course, je dois me caler à 130 pulsations/minute, pas plus pas moins. Le cardio est un excellent outil qui permet d'éviter de se mettre bêtement "dans le rouge".
Dès le 5ème km, je récupère mon accompagnateur, et on commence à rouler. Je me félicite d'avoir pris une frontale car certains passages sont un peu sombres. Ceci étant l'organisateur a assuré comme une bête, il y a des bénévoles un peu partout avec des loupiottes. De son côté, Jean-Paul est franchement loin devant, faut dire que je m'arrête pisser toutes les 15 minutes, on dirait que j'ai passé la nuit à boire des bières (et pourtant non!).
Passé un petit moment à profiter du bord de mer et des jolies lumières, on décide avec Tonverre d'ouvrir les hostilités et de faire péter la cassette "les inoubliables de Coluche". Excellent, ça me fait toujours autant poiler. Difficile de dire à quel moment j'étais le plus mort de rire... Peut-être en écoutant "Misère", "Quand on pense qu'il suffirait que les gens arrêtent d'en acheter pour que ça ne se vende plus". Boah, peu importe, ce qui compte c'est qu'on a bigrement avancé en fait, et je tiens un rythme qui doit être dans les 57'00" pour 10km. Ah, et oui, j'oubliais, on a quand même réussi à se gourrer de parcours au début. Une panneau avec une flèche rouge était tombé à terre, et on n'avait pas tourné à gauche au bon moment donc. On a du faire 200m de trop je pense. Dans tous les cas j'hésite toujours de dramatiser dans ce genre de situation, et puis de toutes façons ce sera toujours ça de pris pour la CTU!
Désormais le jour est levé, et on continue la mission. Vers le 30ème je constate que certes tout va bien, mais mes jambes commencent à me signaler que bon, je cours quoi. Aucune douleur ni rien mais je vois bien la différence avec le départ. Je discute avec différents coureurs, tous sympas. Jean-Paul (le Jean-Paul jeanpaul du forum UFO, pas mon papa, pas confondre) m'expose la méthode Cyrano, je suis admiratif devant son organisation. Je croise plusieurs coureurs qui valent et/ou visent 10h sur la distance, et invariablement je les laisse derrière moi. Sur le papier ça ne paraît pas très raisonnable, ils ont plus de bouteille que moi mais bon, je pilote mon rythme avec un savant mix de cardio/expérience/feeling, et ce savant mix me commande d'aller de l'avant. Alors...
Au niveau du marathon, j'essaye presque de faire le malin en expliquant à Tonverre "tu vois un marathon en 4h00 c'est comme ça que ça se fait!" mais ça tombe à l'eau car je passe en 4h00'40". Pas grave. Si j'avais pas perdu 200m au départ... Mais avec des "si" on mettrait Paris en bouteille. Enfin bon dans l'esprit on va dire qu'il y ait à peu près le marathon en 4h00. Je suis donc dans mon hypothèse "optimiste", celle qui m'amènerait vers le 100 bornes en 10h. En fait l'idée est que si je m'apercevais que j'étais vraiment trop en avance sur cet objectif, je ralentirais car comme c'est ma première expérience sur la distance, je préfère assurer et finir que tenter un chrono et échouer lamentablement à la fois sur le chrono et la distance.
Enfin bon 42 bornes en 4h c'est cool, et donc je continue comme ça. A propos, le parcours plat, heu, comment dire. L'est pas vraiment plat. On ne peut pas dire non plus que c'est de la montagne, et c'est vrai qu'à côté des 100km de Normandie c'est plutôt facile. Mais enfin, de là à dire que c'est plat, faudrait pas exagérer. Disons que le parcours comporte son nombre de petits faux plats mesquins. Le paysage par contre est très chouette, ça c'est un fait.
Peu après le marathon, je rattrape Jean-Paul qui est parti un poil vite, et on croise enfin les premiers qui sont déjà sur le retour. Vroooaoummm! C'est que ça court vite un champion...
Arrivée vers la Tremblade. Décidément la région est spécialisée dans le "rond-point kitch". Ici c'est un rond-point bateau en papiers, à Royan on avait eu droit aux parasols, vers Coze c'était les bouquins il me semble, les paysagistes redoublent réellement d'imagination. Au demi-tour donc, je mesure un peu les écarts avec les autres concurrents, et je fais le point sur ma situation. Concrètement:
- j'ai les jambes qui durcissent
- mon genou droit commence à faire un peu mal
- je fatigue
Rien de très surprenant... La douleur au genou n'est pas mortelle, faut juste surveiller. Et puis si je considère tout ce qui, à contrario, se passe au petit poil:
- j'ai de la marge car je ne suis pas monté au dessus de 140 pulsations/secondes donc on peut considérer que jusqu'ici la course n'a pas commencé
- je suis largement dans les temps, pile poil dans mon hypothèse la plus optimiste, et ce sans me mettre dans le rouge
- je n'ai pas de crampes, pas vraiment mal aux pieds, pas de douleur au ventre, pas spécialement faim ni soif
- je commence déjà à rattraper du monde, c'est "l'effet 50ème"
- j'ai l'impression que s'il le fallait je pourrais en remettre un sacré coup
- la douleur au genou droit est partie le temps de me rendre compte qu'elle était là
- il fait super beau, c'est cool
Donc roule ma poule, en route pour Royan, je mets du bois dans la chaudière et c'est parti. On part au rythme de la Fanfare Flingueurs, ça pulse!
Très vite je constate que pour maintenir le rythme de base que j'avais jusqu'ici la facture est assez lourde. En clair pour courir entre 10km/h et 11km/h je suis obligé de pousser la machine et monter à environ 150 pulsations/minute, avec les sensations qui vont avec. Comprendre par là, je souffle, je fatigue, et ça me coûte. Bon, ben c'est conforme au plan de course: 3ème quart "rythme course". Et ça paye. Je rattrape un bon vieux paquet de concurrents, qui commencent à flancher. Ca devient flagrant à partir du 60ème km. L'idée n'est pas de faire l'apologie de l'esprit de compétition, et ça ne me fait jamais plaisir de voir des participants en vrac sur le parcours, ceci étant cette course est quand même un peu une gigantesque bourre à laquelle plus de 200 fêlés ont décidé de participer, et donc à partir de ce 60ème km, ma technique de début de course commence à payer. Chouette!
Enfin chouette... Disons que c'est dur pour tout le monde, et pour moi avec. D'ailleurs Tonverre, juché sur sa selle, doit s'en apercevoir. Plus de musique, plus de bavardages, je commence à accuser le coup. D'ailleurs la mauvaise nouvelle tombe: je ralentis. Mon accompagnateur attentionné me le dit mais je m'en suis déjà aperçu par moi-même. Et m*rde. Parti lentement ou pas, je suis dans le dur. Si j'en crois le vieil adage "l'endurance, ça commence aux deux tiers", eh bien j'y suis aux deux tiers. Et je commence à faire des (mauvais) calculs.
Alors, heu, si qu'je continue à 9km/h çà fait tant du km et donc si en plus je m'autorise 5 minutes de battement alors... alors zut ça rentre pas en moins de 10h. Ention et damnafer, je m'y étais fait moi à cette idée de moins de 10h. C'est vrai quoi. Je décide donc d'appliquer ce qui m'a fait tomber en moins de 5h au marathon d'Embrun (performance honorable à mon niveau), à savoir que je cours tant que je peux, et ne marche que quand vraiment, vraiment, vraiment, j'en peux plus... Je suis obligé de renoncer à marcher dans les côtes: trop lent, ça passera pas si je marche dans les côtes. J'essaye un peu mais à voir à quel point je me fais rattraper par ceux qui courrent, j'y renonce. Zut alors, c'est pas possible de se reposer un peu non? J'en ai marre, quel sport de débile, et puis d'abord qu'est-ce qui me force à faire moins de 10h, j'ai qu'à le finir déjà, ce cent bornes, ce sera pas mal.
Oui, mais tu vas le regretter pendant très très trèèès longtemps si tu lâches le morceau maintenant, me dit une petite voix mesquine qui vient d'un coin perdu de ma petite tête qui conserve un dernier brin de lucidité.
Je commence à vraiment fatiguer et à moins bien articuler, j'ai même parfois du mal à attraper les verres sur les tables de ravitaillement. Heureusement Tonverre est déjà bien habitué à me voir tourner de l'oeil, il m'a déjà vu très fatigué 8-) Le grand moment d'inquiétude c'est quand je commence à avoir un petit soucis digestif, heureusement sans suites.
Mais dans l'ensemble on s'en sort plutôt pas mal. La bonne nouvelle du moment c'est la photo qui est prise "sur la croisette", à mon avis elle aura de la gueule celle-là.
Un truc qui est pénible, ce sont les ravitaillements - et par là-même le marquage kilométrique - qui ne sont pas des multiples de 5. Je veux dire par là que les kilomètres notés sont le 73ème, le 78ème, le 83ème, etc. Dur dur de faire du calcul mental pour estimer son heure d'arrivée. Je m'aperçois au 78ème que si je suis capable de courir un semi en 2h20', c'est dans la poche. Comme ça ça a l'air facile un semi en 2h20'. Sauf que quand on est à 9km/h au taquet, ça devient limite limite... Le déclic arrive enfin lorsque je comprends que ce n'est pas en faisant des calculs à 2 euros que je vais arriver à tomber en dessous de ces fameuses "10 heures", mais en... ...courant! Donc je cours... je cours... D'ailleurs s'y faut j'ai fait que ça de ma journée tiens. Je m'arrête un minimum au niveau des ravitos et marche dans les portions vraiment pentues, mais dans l'ensemble je limite bien la casse.
Les 20 derniers kilomètres sont pénibles, mais pas horribles. En fait je suis beaucoup moins naze qu'à la Réunion, lors du GRR. Fondamentalement je n'ai pas très mal aux jambes. C'est pas l'extase, mais c'est loin d'être le cauchemard post-Colorado. Par contre ma volonté s'effrite. Je compte sur le public de fin de parcours - la fin de parcours est en ville - pour me refaire une motivation, mais ça ne compense pas la déprime qui m'envahit chaque fois que je tombe sur une de ces petites montées, pas énormes, tellement peu énormes qu'elles passent inaperçues à l'aller, mais qui vous "tuent" au retour.
Finalement, à force de me dire que c'est foutu, que ceci que cela, je franchis le km 98, et donc à ce stade il me reste un truc du genre 15 minutes. Du gâteau hein? Ouaip, sauf que... En arrivant aux portes du stade, au moment où je vois enfin l'arche d'arrivée, j'entends "...encouragez-donc ce coureur qui va finir son 2ème tour de stade!". Hein quoi? Comment qu'est-ce donc? P*t**n de b*rd*l de m*rd* il me reste encore un peu plus de 800m et ma montre marque 9h54'XX" (pas le temps de lire les secondes...). Moi qui pensais que j'étais tranquille avec mes 5 minutes de jeu, me voilà servi. Tonverre me lance sur les rails en me conseillant de "tout donner". Ouaip, bonne idée. Je jauge le truc: on n'a qu'à dire que c'est l'ultime séance de fractionné de la saison, 800m au carton et on n'en parle plus! Moi qui fanfaronnais sur le forum UFO en prétendant viser 5:45', je suis pris au piège et doit effectivement faire 5'45" (en minutes secondes cette fois) si je veux ne pas me couvrir de ridicule.
Sauf que ça part mal, je commence à tourner à gauche alors qu'il fallait aller à droite. Je vous laisse juger de ma lucidité, sachant qu'évidemment le "bon sens" était le sens habituel de rotation autour d'un stade, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre donc. Demi-tour! J'essaye donc de placer l'ultime mine qui me fera tomber en dessous de 10h. C'est clair que si je me loupe et termine en 10h00'01" je vais l'avoir mauvaise, surtout avec mon erreur de 200m en début de parcours! Donc je trace, et je prends la corde. Sauf que la corde est matérialisée par des trepieds reliés par de la rubalise. Et je me prends un pied dedans. Bing badaboum vlan! Sur le dos, les 4 fers en l'air. Je me relève, un peu à l'ouest, et c'est reparti. Un tour. Un tour et demi. Là j'ai un concurrent en ligne de mire. Je vais te me le rattraper scrognogno!!! Je le rejoins juste 20m avant la ligne, et j'hésite à finir avec lui ou à continuer sur ma lancée. Et là j'entends le speaker qui parle de Jean-Gilles Boussiquet en train d'arriver. Hein quoi? Chanmé! Je cale mon rythme sur le sien, et on termine ensemble ce 100 bornes. Un peu plus et on terminait main dans la main mais j'étais trop à droite, et certainement un peu trop ému pour réfléchir. N'empêche que la photo est prise, et que celle-là j'aimerais vraiment bien l'avoir (et surtout la voir).
Et voilà, ça y est, je suis centbornard, moins de 10h, et je franchis la ligne d'arrivée avec ce qui doit se faire de plus sympatique dans la catégorie champion d'ultrafond français. Elle est pas belle la vie? Je reste planté sur la ligne d'arrivée pendant un bon bout de temps. J'arrive pas à m'y faire...
Sur ces entrefaits, je rejoins Tonverre, mesure l'intérêt d'avoir un GPS car sans lui on ne retrouvait pas la voiture (!), prends une petite douche et constate que le choix des chaussures était raisonnable mais sans plus. Disons que je n'avais couru en tout et pour tout que 30km avec ces grolles (dont seulement une vingtaine la semaine avant la course) et que j'ai quand même de bonnes ampoules. Fort heureusement ça ne m'a pas gêné pour courir. Il fait toujours un soleil d'enfer, Jean-Paul arrive enfin en 11h40, et toute la petite famille est là. Un petit bon dimanche en famille, agrémenté d'une promenade digestive donc.
En regardant le chrono après la course, je constate que j'ai mis 4:41:17 pour les 49 1ers km, et 5:17:58 pour les 51km qui restent. Un peu d'arithmétique nous informe qu'en extrapolant ça donnerait 4h47' pour la 1ère moitié et 5:12' pour la seconde, soit 25 minutes de moins bien sur la seconde portion. En vitesse ça donne 10,45 km/h puis 9,62 km/h. C'est correct il me semble. D'ailleurs en fait j'ai gagné presque 40 places sur cette 2ème moitié, et termine 45ème. La prochaine personne "aussi rapide" sur la seconde moitié est le 30ème, qui termine en moins de 9h45'. Donc finalement j'ai été assez régulier. Rétrospectivement ce n'est pas la course sur laquelle je me suis le plus défoncé, mais enfin c'est sans regrets car partir plus vite aurait été suicidaire (j'ai vu ce qui est arrivé à d'autres...) et accélérer sur la fin n'était tout simplement pas dans mes cordes. Pas assez de jus.
Enfin voilà, excellente course, parcours remarquable, météo pile poil comme j'aime, ambiance sympathique entre coureurs, si c'était à refaire, je recommencerais!