PBP, c'est pour bientôt
Hé oui, dans moins de 6 mois, ce sera Paris-Brest-Paris. Alors j'ai décidé de donner un lifting au tandem familial. Non pas qu'il ait été usé (environ 1000km au compteur, seulement) mais quelques aménagements étaient nécessaires.
Sécurité
On ne plaisante pas avec ça. J'ai pas envie de faire un séjour temporaire à l'hôpital ou définitif ailleurs pour cause de matériel non adapté. Donc j'ai mis le paquet 1) sur les freins et 2) sur l'éclairage. Concrètement j'ai installé un frein à disque Hope M4 à l'arrière - il était déjà en place à l'avant - et monté un moyeu dynamo SON à l'avant, avec les lampes Busch & Müller qui vont bien.
Et le gadget qui tue, bien sûr, les rétros. Pas si gadget que ça, car fatigué, on rechigne à tourner la tête.
Confort
Un PBP, c'est long. Je ne l'ai encore jamais fait mais mon expérience au déca m'a appris que les petits détails font la différence. J'ai changé les selles pour des modèles en cuir de chez Gilles Berthoud, très jolies, pas encore testées dans la durée mais le produit est très bien fini et semble de bonne qualité.
J'ai installé des cintres papillons, avec plusieurs positions, parce que le guidon VTT, au bout de 200 bornes, on se lasse... Guidoline assortie aux selles, ça, c'est la petite touche qui tue. Avec un renfort en mousse à certains endroits, au cas où l'on ait envie de poser ses mains sur du rembourré tout mou.
Et puis j'ai investi dans de la sacoche. À l'avant (au guidon, qui pourra me resservir sur d'autres vélos) et latérales à l'arrière. Pas envie qu'on galère avec des sac-à -dos, et sur un 600 ou sur PBP, il faut un minimum de matériel.
Et pour les pneus, j'ai mis des pneus ballons (Schwalbe Fat Frank, section 60mm) normalement on trouve ça sur des beach cruisers mais sur le tandem ça marche aussi. On doit perdre un peu en rendement par rapport aux excellents Schwalbe Marathon, mais sur un tandem ça doit s'amortir, on divise le prix par deux après tout. Puis c'est joli aussi reconnaissons-le.
Pour le passager (ou la passagère)
J'ai monté le frein arrière... à l'arrière. Je veux dire, c'est le passager (Valérie) qui a la commande. J'aime bien l'idée qu'on pilote à deux. Puis c'est pratique ça évite de changer la durite.
Le 2ème compteur à l'arrière, c'est pratique aussi, surtout quand on s'attend à ce que l'équipier fasse office de co-pilote et vous indique le chemin. Sans odomètre, pas facile de compter les kilomètres. Et puis c'est agréable de savoir où l'on en est.
Et le dernier petit truc, une petite extension de potence, car pour une raison qui m'échappe, avec une potence normale ça passe pas, celui qui est à l'arrière se retrouve en limande sur le cadre, alors que c'est inutile avec moi devant ça sert à rien il (elle) est bien à l'abri du vent. Pas la peine de se fusiller les lombaires et les cervicales pour rien.
Et maintenant?
Rendez-vous la semaine prochaine, départ du 200 à Noisiel. Vroum vroum!