Il paraît que 80% des achats des familles sont prescrits par les enfants. Bof, ça ne me tente pas trop que mes enfants me demandent telles céréales parce qu'ils deviendront des super-héros ou telle poupée parce que celle-là, elle parle comme un vrai bébé.
Parce que derrière les enfants prescripteurs, il y a trop souvent la pub prescriptrice. Si ma fille veut du dentifrice à la fraise parce que c'est meilleur que le dentifrice à la menthe, je veux bien. Mais si c'est parce qu'il permet d'avoir des étincelles sur les dents, comme à la télé...
Quand j'étais petite, mes parents avaient une règle simple mais stricte. Nous n'achetions pas de produits dont nous avions vu la pub. C'est net, c'est clair.
Bien sûr, j'aurais pu mentir quelquefois. "Non, je n'ai pas vu la pub de Malabar, mais j'aime bien." Mais je me prenais au jeu ! Je me souviens avoir refusé que ma mère achète un fer à repasser, parce que c'était celui de la pub.
J'ai grandi, je suis devenue indépendante financièrement. Alors pourquoi ne pas écouter quelquefois les sirènes de la pub ? J'ai toujours été déçue. Le produit de pub fait beaucoup plus rêver que le produit simplement enjolivé en magasin. Mais non, la lessive ne lave pas plus blanc que blanc ; la barre de céréales allégée ne permet pas d'associer la gourmandise à la ligne...
Me voilà revenue au principe de mes parents. Et je pense le transmettre à mes enfants. En plus, ça me libérera pour lde les gâter avec plein d'autres trucs !