CR UTLM BY

Samedi 15 octobre 2022 (et plus si affinités)

UTLMBY, quel est donc cet animal étrange ?

Alors on va reprendre les initiales une par une:

  • U -> Ultra
  • T -> Tour
  • L -> Lac
  • M -> Monteux
  • B -> Back
  • Y -> Yard

(et CR, ça veut dire "Compte-Rendu")

Bon, je vais détailler un peu car c'est peut-être toujours pas très clair. Il y a quelques années, Laz, un américain, coureur et organisateur de course de génie, a eu l'idée brillante d'organiser une course qu'il a appelée "backyard" qu'on pourrait traduire par "arrière cour". Un "back yard", c'est vraiment le petit bout de jardin derrière la barraque, on parle pas d'un jardin bien organisé à la française avec des arbres taillées en pointe. Non vraiment, on imagine plutôt Laz dans son fief au Tennessee, et donc y'a un bout de terrain derrière chez lui, et il organise une course dont le principe est simple : toutes les heures, les coureurs et coureuses partent, et doivent faire un tour de 6,7 km.

C'est tout. 6,7 km en une heure. Un petit tour par derrière la maison. Trop fastoche. Ah mais oui, mais c'est toutes les heures. Toutes les heures, mais jusqu'à quand ? Ben, jusqu'à qu'il n'y en ait plus qu'un ou une seule en piste. Mais alors ils se reposent quand ? Ben, entre chaque tour, par exemple si on finit son tour en 55 minutes, on a 5 minutes pour se reposer. Mais et la nuit alors ? La nuit aussi, faut faire des tours. Mais ça s'arrête quand ? Je viens de le dire, quand il ne reste qu'une personne en piste, faut suivre, on va pas répéter le règlement 40 fois non plus...

Quelques chiffres sur les backyards... Si c'est 6,7 km par heure, c'est parce que les américains sont scotchés à leur système impérial et comptent en miles, et la distance est calculée pour qu'on fasse 100 miles (161 km) en 24h, pile-poil. Par ailleurs, 100 miles par jour, c'est une distance très intéressante, car c'est d'une part un symbole, mais d'autre part, c'est pas si simple à tenir, surtout sur plusieurs jours. Pour vous donner du contexte, un type vient de faire presque 200 miles en 24h, donc le très très haut niveau, sur 24h, c'est bien au-delà de 100 miles, on parle presque du double. Mais au deuxième jour, ça chute... Et sur 6 jours, un de mes formats de course préféré, on tombe à à peine plus de 1000 km pour les records mondiaux, et les performances à plus de 600 miles (965 km) se comptent sur les doigts d'une main depuis le début de ce siècle. En clair, même si on avait le droit de régler son allure comme on veut, faire 600 miles en 6 jours, c'est très (très) dur. Et avec cette règle en plus du "un départ par heure" ça complexifie davantage l'exercice.

Au moment où je prends le départ de cette Backyard, qui se passe à Monteux, en Provence, le record du monde est à 90h. Moi j'ai un record personnel à 46h, en 2020 qui paraît tout rikiki en comparaison. Cette édition de la course est un peu spéciale. À l'inverse de la course "open" qui a lieu une semaine plus tardle 21 octobre où tout le monde peut s'inscrire, là c'est une course sur invitation où chaque pays a choisi 15 coureurs ou coureuses, en essayant de prendre à chaque fois les meilleurs, et chaque pays fait sa propre Backyard, dans son coin, mais tout le monde part en même temps. Ensuite il y a un classement par point, où on cumule les tours de chaque pays, et chaque vainqueur d'une backyard "locale" est sélectionné pour aller faire une finale, qui aura lieu l'année prochaine, en 2023, au Tennessee, dans le pays de Laz. J'aurais du y aller en 2021, mais le COVID est passé par là, et je n'ai pas pu me déplacer.

Dernier point de détail, concernant le règlement, le dernier ou la dernière à faire un tour a gagné, mais il ou elle doit s'arrêter juste après. Ce qui fait que... la performance ne dépend pas que de vous, mais aussi des autres qui sont là pour vous pousser devant, dans l'hypothèse où vous seriez le ou la dernière en course.

J'arrête de vous embêter avec ces détails, venons-en aux faits.

Le parcours.

Je ne me rappelle plus du premier tour. C'est trop loin. Je crois surtout avoir été inquiet de me paumer. Il me faudra plusieurs tours pour vraiment m'y retrouver. L'organisateur, Philippe, que j'ai connu sur 6 jours, a fait au mieux, et le parcours est plat, varié, plutôt joli.

Mais... il y a un truc. On passe deux fois au même endroit, dans le même sens. Ma hantise, c'est de louper le tour du lac, ou de le faire deux fois. En gros le parcours fait des zig-zags sur route essentiellement, avec quelques chemins, et à un moment, on doit prendre à droite pour faire le tour du lac, et ensuite une fois le tour fait, on doit prendre à gauche pour revenir aux stands.

Philippe a l'air de trouver ça simple... Je cite "il faudrait être bourré pour se tromper !" Et c'est pas faux. Mais un coureur fatigué ça réfléchit pas beaucoup plus intelligemment qu'un mec bourré.

En pratique j'ai eu un ou deux moments de doute, surtout le premier jour, puis j'étais tellement réglé que je passais quasi à la minute près au même endroit, chaque tour, donc je savais "si c'est 31 minutes, à droite, si c'est 43 minutes, à gauche".

Logistique

L'avantage de ces courses avec seulement 15 coureurs, c'est que pour l'assistance, c'est plus simple, il y a de la place, ça facilite l'utilisation de l'espace.

En l'occurrence j'avais une chaise, une demi-table partagée avec Charles, un lit de camp, plein de victuailles achetées au supermarché avant la course, et surtout Valérie qui a géré tout ça d'une main de maître.

Ça veut dire quoi "une main de maître" ? Ça veut dire que sur plus de 2 jours, elle a été là à chaque fin de tour. Tous les tours. Même pas un tour où elle a été remplacée. Elle s'en est sorti avec des petites siestes de 40 minutes max.

Ça veut dire qu'elle a veillé à ce que j'ai bien mon matos, à chaque départ, réagi au quart de tour lorsque je demandais un maillot comme-ci, une crème dessert comme-ça, un café, un sirop. N'importe quoi, le tout près en 10 secondes montre en main.

Ça fait une différence phénoménale. Je sais courir seul, et me démerder avec ma propre logistique. Mais ça me prend du temps. Là j'avais une routine, assez similaire sur chaque tour.

La routine

  • H:00 départ ! Marche.
  • H:05 je commence à courir.
  • H:35 je m'arrête de courir et marche.
  • H:50 j'arrive aux stands, je m'assied, mange et bois, donne des instructions.
  • H:52 allongé-couché, yeux fermés
  • H:57 driiing-driiing-driiing il reste 3 minutes je me lève et enfile mes chaussures
  • H:58 driiing-driiing il reste 2 minutes je mange, bois, ajuste les vêtements si nécessaire
  • H:59 driiing debout, en route pour la zone de départ
  • H+1:00 ^ hop on recommence

Ça, c'était le plan de base. Mais comme tous les plans, il faut les ajuster pour coller à "la réalité". Il faut ajuster ses plans, j'ai fait l'erreur, il y a quelques années, d'être trop strict.

La grande astuce, c'est de ne pas immédiatement dire "nan mais laisse tomber, le plan est pourri, je passe en mode manuel, aux sensations". Ben voyons.

Ce que je fais, plutôt, c'est observer, tour par tour, si ma routine, mon plan, me conviennent bien, et j'ajuste petit à petit. C'est de l'ajustement, très souvent.

Exemple: je me suis aperçu que je mettais environ 30 secondes à enfiler mes chaussures. Je ne défais pas mes lacets donc normalement c'est rapide, mais j'avais des ampoules aux talons et les enfiler était douloureux, donc ça prenait du temps. Je n'aime pas souffrir. Du coup je me suis dit -> c'est vrai que c'est bien d'enlever les chaussures pour laisser respirer les pieds, mais là, aujourd'hui, j'ai vraiment mal quand je les ré-enfile, et j'ai l'impression que cette opération empire les ampoules en question. Donc j'ai décidé de ne pas systématiquement enlever mes chaussures. Et donc la fin de la routine devient :

  • H:57 driiing-driiing-driiing il reste 3 minutes je reste couché et profite d'une bonne minute de repos bien calé dans mon lit, tout confort
  • H:58 driiing-driiing il reste 2 minutes je mange, bois, ajuste les vêtements si nécessaire
  • H:59 driiing debout, en route pour la zone de départ

Ensuite, quand on a été moins nombreux, et que je me suis rassuré sur la logistique, j'ai décalé le moment où j'allais vers la zone de départ de H:59:00 à H:59:30 soit 30 secondes plus tard.

Et puis aussi, avec le temps, j'ai ralenti... Je courrais de moins en moins vite. De 10 km/h, ma vitesse de course est tombée à 9 km/h, puis 8,5 km/h. Que faire ?

J'ai remplacé la marche par la course.

Donc à un moment, le début de ma routine est devenue:

  • H:00 départ ! Marche.
  • H:03 je commence à courir.
  • H:38 je m'arrête de courir et marche.
  • H:50 j'arrive aux stands, je m'assied, mange et bois, donne des instructions.

Soit une augmentation de la durée de course de 5 minutes.

Et puis ce qui devait arriver arriva, et ça a terminé par:

  • H:00 départ ! Course.
  • H:48 je m'arrête de courir et marche.
  • H:50 j'arrive aux stands, je m'assied, mange et bois, donne des instructions.

Soit, en gros, je cours tout le temps sauf dans les 200 ou 300 derniers mètres avant d'arriver. Un des gars qui surveillait le parcours à vélo me fait la remarque sur la fin "mais, tu cours tout le temps !?"... Ben oui, j'ai pas trop le choix. Chacun sa technique, à défaut d'être élégante, celle-ci fonctionne. J'ai couru comme un escargot, marché comme un crapaud, mais à la fin pif paf, les tours rentrent dans les temps.

D'un certain point de vue, j'avais encore de la marge, je pouvais encore gratter une petite minute en courant les quelques centaines de mètres marchées par tour. Et puis, j'aurais peut-être pu me faire violence pour courir plus vite, là je suis resté sur mon rythme d'endurance fondamentale, ma foulée naturelle de "j'ai envie de durer trèèèèès longtemps".

Le truc c'est que, sur la base des expériences précédentes, une fois que je suis tombé à 8,5 km/h, je ralentis assez peu, donc je pense (sans en être certain, c'est tout le charme de la chose) que les problèmes que j'aurais eu si j'avais continué plus longtemps, auraient été d'une autre nature.

Ce que j'ai appris

J'ai beaucoup observé. C'est la clé, il faut regarder autour de soi, et apprendre. J'ai par exemple surveillé de près les derniers tours de Charles. C'était un des premiers à devoir couper son effort, et il s'est bien battu pour essayer de remettre quelques tours de plus.

Qu'est-ce qui s'est passé lors de ces derniers tours ? Il était cuit. Il a fait des tours en partant lentement car il n'arrivait pas à courir, puis au moment où le parcours repars très (mais vraiment très) légèrement en descente, il relance, mais il lui reste plus de la moitié à faire. Et qu'est-ce qui se passe ? Il se passe que je le croise autour du lac, moi j'ai déjà fait mon tour de lac, mais pas lui, j'ai peut-être plus de 1500m d'avance, et il lui fait faire du 10 km/h ou presque pour finir dans les temps car il lui reste plus de 2500m à faire. Mais il y arrive ! J'ai noté son temps de passage. 41 minutes après le petit pont mais avant la bifurcation. Je sais que pour plus tard, même si je passe là à 41 minutes, avec encore un tour de lac à faire, c'est pas grave, rien n'est joué, ça peut le faire !

En gros, sur les derniers tours, et c'est le principe de la course, on est cramé. Mais tous les coups sont permis, la seule règle à respecter c'est de rendre le tour en 0:59:59. Le reste on s'en fout. Il n'y a pas de note sur le style. Peu importe le temps qu'on a mis pour faire la première moitié du parcours, seul le résultat au bout d'une heure compte.

Merci Charles pour cette démonstration. Très utile. Toutes les leçons sont bonnes à prendre.

Autre chose que j'ai découvert, grâce à Alain David, l'homme pour qui la trompette et le 24h n'ont pas de secret, cette pépitte d'Henri Salvador, "Vas-y Mollo".

Le sommeil

On me pose souvent la question -> "mais tu dors vraiment ?".

Car oui, je passe beaucoup de temps allongé, environ 5 minutes par tour, à chaque tour, ce qui, d'un certain point de vue, est énorme.

La réponse est -> "oui et non...".

Techniquement, j'ai eu l'impression de n'avoir jamais vraiment trouvé le sommeil, alors que j'ai passé deux nuits complètes sur le terrain.

D'un autre point de vue, des observateurs m'ont entendu ronfler.

Qui souhaitez-vous croire ?

Et ça fait mal ?

Alors pour les autres, je ne peux pas répondre, mais en ce qui me concerne, oui ça pique un peu.

J'ai la "chance" (le genre de chance relative, un peu provoquée quand même) de rarement me blesser, donc aucun problème de genou, ligament, articulation, rien de tout ça.

Juste des douleurs musculaires (il fallait s'y attendre...) et des problèmes de frottement. Problèmes de frottement aggravés par ce petit détail qui tue : en ce moment (pour un coureur) je suis franchement gros, avec plus de 85kg pour 1m81. Donc, ça frotte. Les maigres ne savent pas ce que c'est que les échauffements liés aux frottements. Là on est sur du assez lourd, avec en particulier l'entrejambe complètement ruinée à partir de la 20ème heure, moment où j'ai décidé d'arrêter de porter un slip car ça devenait insoutenable.

Amis de la poésie, bonsoir.

Des exemples à suivre

Quelques semaines plus tôt, j'étais dans la foule au Cabaret Sauvage regarder un combat de chess-boxing. Pourquoi étais-je là-bas ? L'histoire est un peu longue mais pour faire court, c'est mon statut de préparateur mental qui m'y a amené.

Or donc qu'est-ce que j'y ai vu ? Du chess-boxing pardi ! Comment, y'en a parmi vous qui ne connaissent pas ? Bon alors, je vous explique. Ça joue aux échecs, pendant 3 minutes, temps compté. Puis hop, les joyeux combattants enfilent les gants, et BIM ! Un round de boxe de trois minutes. On reprend ensuite la partie d'échecs. Puis re-boxe. Etc.

Jusqu'à ce que quelqu'un se prenne un KO, ou qu'un des joueurs soit échec et mat, ou perde au temps. Enfin bref, le premier qui gagne, aux échecs ou à la boxe, remporte le combat. Le tout tient en général dans une grosse demi-heure.

C'est Valérie, mon épouse, qui m'a fait remarquer que ce n'était pas si éloigné d'une backyard, car il y a cet aspect "après un round, de boxe ou d'échecs, il faut repartir, et le premier qui tombe..."

Et il y a un deuxième point commun, le format backyard fait vraiment penser au bouquin Marche ou crève, de Stephen King tout comme le chessboxing est directement inspiré de la BD Froid équateur, d'Enki Bilal.

Or donc pendant cette superbe soirée, on a eu 4 beaux combats, dont un final entre, je cite "Jules (26 ans, étudiant, 3 combats, 3 victoires) et champion du monde 2019, rencontre Carl (39ans, professeur d'échecs,9 combats, 9 victoires) pionnier du chessboxing et champion du monde dans la ligue anglaise. Qui entre Jules et Carl connaîtra sa première défaite?"

Bon alors, pour avoir vu le combat, c'était épique. Jules, dans sa fiche de présentation, affiche avec panache "profession: la bagarre". J'avoue, là, il m'a tué. Excellent. Et sur le ring, wow, il bluffait pas trop, j'étais content d'être côté spectateurs, car Carl a bien mangé. Genre, mangé.

Mais il n'a rien lâché. Sur la fin il avait la plus mauvaise position aux échecs alors qu'il avait mené le début de partie. Il était dominé sur le ring. Mais... il a gagné au temps. Les derniers coups aux échecs se sont joués tac-tac-tac dans la seconde.

Moralité : tant que c'est pas fini, c'est pas fini. Tu remontes sur le ring, et tu fais le boulot. Tu le fais bien, point.

J'ai repensé à eux pendant les quelques tours un peu difficiles de nuit, et je me disais "est-ce que t'imagines un de ces deux gaillards dire : Oh et puis zut, je lâche l'affaire, j'ai un truc important demain, salut bisou au-revoir !" ...

Pas vraiment.

Tout est relatif, moi j'ai juste à faire un petit tour en courant-marchottant, et j'adore ça, courir-marchotter. Alors hop, on termine le tour, y'a pas à discuter.

Pour les curieux, le Chess-Boxing club de Paris a ses portes grandes ouvertes, à toutes et tous, pas besoin d'être un cador en boxe ou aux échecs, tous les niveaux sont bienvenus.

Et il y a d'autres clubs un peu partout en France, bien entendu.

Le coup de bol

Une bonne bourre entre amis
Allez, on s'en jette un petit dernier ?

J'ai eu le vent dans le dos. Parcours plat. Super météo. Contrairement à Millau, 3 semaines avant où j'avais la tourista juste avant le départ, là j'étais bien, aucun soucis. L'équipe de France était sympathique, ils et elles ont même accepté de rire de mes mauvaises blagues de circuit, et c'est pas toujours facile.

Un énorme bravo à tous avec une mention spéciale pour Claire Bannwarth qui fait tout toute seule, sans assistance, à la "one again", et aussi Sébastien, qui me pousse jusqu'au 51ème, en allant lui-même chercher la marque symbolique des 50 tours. Merci Séb.

Et donc j'ai un ticket pour aller à la finale l'année prochaine, en 2023.

J'y serai confronté aux meilleur(e)s de la discipline. Là ça va moins rigoler, à l'heure où j'écris ces lignes les belges sont en train de battre le record du monde, détenu par ces même belges, et qui est de 90 heures. Excusez du peu, ils me mettent facile 2 jours dans la vue, et c'est pas fini...

D'un autre côté, c'est pour moi inespéré d'être de cette fête là. J'ai fait cette backyard en fin de saison, alors que j'avais fait surtout du vélo en 2022 pour la RAAM , j'ai raté la finale de 2021 car les étrangers n'ont pas pu se déplacer aux USA, je me suis présenté sur la ligne de départ avec une surcharge pondérale normalement inacceptable pour du sport d'endurance de haut niveau... mais me voilà repêché, et j'aurai l'occasion de me frotter au gratin.

Avec une énorme probabilité de me prendre une grosse branlée sur place. J'ai peut-être une chance sur un million de finir en tête mais... comme l'ont calculé les magiciens de Terry Pratchett "les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix".

Bilan

51 tours 51 heures, soit 212 miles, ou encore 341 km. 8ème place pour l'équipe de France avec 525 tours en cumulé.

Voir les résultats complets

EDIT -> après plus de 4 jours de course, enfin... ils ont terminé. Les belges Ivo Steyaert et Merijn Geerts ont sonné la fin de la récré. Ou plutôt non, ils sont tous les deux classés "DNF" (Did Not Finish) car ils ont arrêté, ensemble, après 101 tours. 101 tours, 677 km en 4 jours et 5 heures... Et donc officiellement, aucun n'est "finisher" car pour bénéficier de ce "titre" il faut terminer seul. Pour avoir fait la moitié de ce qu'ils ont fait (autant dire, rien) je peux vous assurer que leur perf est vraiment remarquable, dans le cas improbable où vous en douteriez.

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Mis à jour le mercredi 19 octobre 2022.