CR Paris-Mantes

Samedi 28 - dimanche 29 janvier 2023

La semaine dernière, j'étais au Raid 28 et donc maintenant, Paris-Mantes, la "classique" rando nocturne. Dernier week-end de janvier depuis... ouh... très longtemps. J'y ai participé plusieurs fois, je ne les compte plus. Vraiment, littéralement, je ne compte plus.

Cette année j'y vais avec ma fille Lise, qui a déjà fait Beynes-Mantes, un peu moins long, "seulement" 39km au lieu des 54km. Et cette fois elle se lance sur le 51. Et donc aussi mon épouse Valérie, qui a déjà fait le 51, et deux de mes collègues de travail, des petits jeunes venus découvrir, marathoniens, sportifs.

Les escaliers
Les escaliers juste avant l'arrivée. La veille de l'arrivée. Si vous avez fait Paris-Mantes récemment, vous connaissez ces escaliers. On ne les oublie pas.

Pour le confort de nos acolytes, j'ai décidé de ramener tout le monde en voiture, donc j'ai déposé la voiture à Mantes le samedi midi. Et donc, il me faut revenir sur Paris. Et comment faire ça, mmm ? Simple, il suffit de marcher ! Donc, j'ai décidé de faire Mantes-Paris-Mantes. Enfin plutôt Mantes-Versailles-Mantes. Ainsi ça me fait 108 km de marche (en lieu et place de "seulement" 51).

Je pars donc en tout début d'après-midi, depuis Mantes, après avoir garé la voiture.

Je suis, évidemment, seul. J'ai mon GPS, je le suis, et fais donc le parcours en sens inverse. Et je remarque quelque chose... Y'a du traffic ! Et c'est limite dangereux. Car pendant Paris-Mantes, l'épreuve normale, c'est la nuit, donc y'a personne. Et même, le dimanche matin à la campagne, ça roule pas beaucoup. Mais là, en plein jour, le samedi, ça roule, et je suis seul.

J'ai, par ailleurs, décidé de "rôder" des chaussures de rando que j'ai prévues pour la Transpyrenea cet été. Chaussures montantes, neuves. Pas une idée de génie, dès le 30ème km, elles me font mal sur l'extérieur des chevilles. Aouch' ça va pas être une partie de plaisir.

Loto
Qui a dit qu'il ne se passait jamais rien à Jumeauville ?

La nuit tombée, je m'arrête du côté de Maule pour m'acheter un casse-croûte dans une boulangerie. C'est une des très rares pauses que j'ai faite. Le reste du temps j'ai marché, marché, marché. Faut pas traîner. J'avais prévu 9h00 grand max, au final je rentre en 8h30. C'est pas de la marche athlétique de haut vol, mais ça fait très exactement 6 km/h *de moyenne* et croyez-moi, avec la circulation, les grosses bobottes, et tout le toutim, c'est pas si simple.

Plus j'arrive près de Versailles, plus je vois les ravitos qui se montent, la rando qui se prépare.

À l'entrée de versailles, je croise un marcheur en sens inverse. Il m'interpelle. Bon sang de bois, je le reconnais, c'est le photographe/caméraman qui vient, régulièrement, à l'Écotrail, au Raid 28, toujours dans les bons coups ! Il fait donc Paris-Mantes (mais là, pas avec la caméra) mais comme il n'a pas envie d'être embarqué dans la foule, il est parti tout seul, en avance. Excellent. On discute 5 minutes, et je file vers le départ.

Là, je retrouve mes collègues dans un bar, puis ma famille (Valérie et Lise, donc) au départ même.

Et donc, là, on part, en sens inverse, donc. Le bon sens, quoi. Faut suivre.

Au début, tout se passe bien. Y'a du monde, mais on gère, on ne se perd pas. Il ne fait pas trop froid, il ne tombe pas des seaux d'eau, bref, tout baigne.

En revanche, milieu de parcours, Valérie doit nous quitter. Pas entraînée, elle souffre, elle n'en peut plus, elle nous laisse filer. Dommage, mais je sais ce qu'il reste à faire, et si elle cale ici, c'est pas la peine d'insister.

On continue donc à 4, mes 3 collègues, Lise, et moi.

C'est plutôt tranquille, ils découvrent un peu les joies de la longue distance, car au bout de 7h ou 8h... ça pique ! Bienvenue au club.

Je cause, je cause, et à un moment, voilà-t-y pas qui je reconnais ? Jean-Pierre Guyomarch et Pierre-Michaël Micaletti. Je les connais bien ces deux-là, de vieux briscards de l'ultra, j'avais notemment couru avec Jean-Pierre aux 48h tapis organisés par Mica. Ça alors. On se raconte des histoires d'anciens combattants, je leur parle de la RAAM . Belle rencontre.

Sur les quais de Seine, Lise commence vraiment à toucher le fond, elle a manifestement des hallucinations, ne comprend plus tout à fait ce qui se passe autour d'elle, ni pourquoi elle est là.

Il est temps que ça se termine. Et ça se termine. Environ 10h30 de marche. On est dans les temps.

Retour sur Argenteuil en voiture, raclette, voilà un week-end rondement bouclé.

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Mis à jour le dimanche 25 février 2024.