Samedi 28 août 2021
Bon, les 24h de Villenave je les ai découvertes l'année dernière et j'avais trouvé ça très bien. En cette année encore marquée par la pénurie d'activités (à part bien sûr, sauver des vies, on s'y colle tous les jours, pensez vous !) je ne dis pas non à un petit 24h, qui plus est bien organisé.
Parce qu'il faut joindre l'utile à l'agréable, j'y suis descendu en side-car, parce que c'est plus pratique que la moto. En effet on peut charger un bordel dingue dans le panier, trop bien. Et c'est bien plus marrant que le train, et on ne risque pas de contaminer qui que ce soit. Sur le réseau secondaire, seul sur mon véhicule, avec qui plus est un casque, je ne peux contaminer personne. Ne cherchez plus, l'apôtre moderne de la sécurité, celui qui fait preuve de la prudence la plus extrême à chaque déplacement, c'est moi !
Mais punaise qu'est-ce que c'est bon de rouler sur trois roues...
Mais revenons à nos moutons, la course à pied.
Or donc, je dors chez des amis fraîchement bordelais. Oui, ceux-là , ceux qui quittent la capitale et viennent coloniser la patrie de la chocolatine. Ceux-là , tout précisément. Super sympa, ils m'accueillent dans leur petit nid douillet. C'est sympa Bordeaux, en vrai.
Départ sous un joli petit temps, pas de menace de pluie ni rien, il fait juste beau. Presque un peu frais, mais beau. J'adopte un départ prudent, comme d'habitude j'entame avec un peu de marche. Je regarde un peu autour de moi. Devant c'est parti presque un peu vite. Trop vite pour moi en tous cas. Patrice, qui était là l'année dernière et avait fini juste derrière moi je crois, mène un train d'enfer. Enfin non, en vrai, il n'est pas si vite que ça. C'est juste que je me traîne un peu.
Je n'ai pas d'assistance ni rien mais à Villenave on est reçus comme des rois la logistique est aux petits oignons il y a tout ce qu'il faut. J'ai même lu le menu avant et mis ça dans ma poche, comme ça je sais ce que je peux demander à chaque tour. Détail remarquable -> j'ai dégommé à presque moi tout seul l'intégralité du stock de menthe à l'eau. Au bout d'un moment ils la diluaient pour faire durer la bouteille. Rien n'y a fait, je l'ai vidée avant la fin de la course. À un moment j'ai dit à la dame qui faisait le service :
- "Bon le prochain tour je prends un coca !"
- "Ah bon, pas de menthe ?"
- Et le tour d'après "Bon on oublie le coca la menthe c'est meilleur..."
- "Mais vous m'avez demandé de changer !"
- "Oui, mais j'ai (re)changé d'avis"
- ...
Et j'ai tourné ainsi à la menthe, tout le temps.
Qu'est-ce qu'il s'est passé d'autre de remarquable ?
Ah oui, Ray, que j'avais rencontré l'année dernière, et qui donc ne débute plus vraiment en ultra, Ray donc, remporte le 12h, avec une superbe marque à plus de 128 bornes. Chapeau.
Pour le reste, bah pendant la nuit j'ai pas si mal avancé que ça. Juste, je suis pas parti pas si vite, j'ai pas vraiment accéléré, je suis resté en ligne et ne me suis pas écroulé, mais ce n'était clairement pas assez rapide pour prendre la tête de course.
Je ne suis pas trop déçu, car bon, cette année 2021, elle a été farceuse, et au delà de 200 bornes, on n'a pas trop le droit de se plaindre. Mais en gros Nathalie nous a foutu une bonne vieille fessée, et c'est une dame qui remporte l'épreuve, avec presque 222 bornes.
Je dois me contenter d'un petit 209, et d'une seconde place. Derrière ils ne sont pas très loin. Je crois que 209 ce jour là , c'était vraiment mon max, sans regret, j'ai tout donné, mais bon c'est ainsi.
Donc pas de qualification pour le Spartathlon (il aurait fallu 225...) mais ça me fait un très bon entraînement pour le Tunnel qui est dans quelques semaines.