La première fois
Formellement, c'est mon premier 48h sur circuit. J'ai déjà fait beaucoup de courses plus longues (6 jours...), beaucoup de courses plus petites (24h, 100km...), des courses similaires (trails de 30 à 40 heures, ultra-triathlons en un peu moins de 45h...) et même, j'ai fait un 48 heures sur tapis (même durée, même sport, mais le tapis est plus facile).
Je me suis inscrit presque sur un coup de tête. En vérité, Jean-Louis, un de mes collègues, avait envie d'essayer "voir ce que c'est qu'un ultra". J'ai cherché une course compatible avec le reste de mon calendrier, et je suis tombé sur ces 12h/24h/48h de Royan, et ma foi, pourquoi pas. Royan j'y avais fait mon premier 100km il y a 10 ans. Et au final, on s'est retrouvé à être toute une fine équipe :
- Valérie (mon épouse, lisez son compte-rendu!) s'est motivée pour faire le 48h avec moi.
- Jean-Louis s'est inscrit sur le 24h
- Stéphanie aussi
- Wilfrid aussi
- Alison aussi
- Maxime aussi
- Florence (ma soeur) aussi
- Fanny aussi
Bref, on aurait pu continuer la liste, moi j'aurais bien aimé, mais au final, nous étions donc 2 sur le 48h, dont une qui découvrait la distance, et 7 "rookies" sur le 24h, dont certains découvraient tout simplement la notion même de course pédestre. Mais c'est pas grave un bon entraînement et les problèmes s'effacent. En théorie.
Départ tranquille
Or donc en ce 1er octobre, il fait beau. Nous avons dormi comme des amoureux retraités (en cette saison, la Côte de Beauté...) et prenons le départ à 10h pétantes. J'ai eu mon moment de stress d'avant course, ayant oublié les clés de la chambre d'hôtel dans ma poche et réalisant la boulette 40 minutes avant le départ, mais un concurrent sympa m'emmène en voiture réparer l'outrage.
J'ai opté pour un rythme simple :
- 30 minutes de marche
- 1h30 de course
À répéter 24 fois.
Je marche donc pendant une demi heure, et vois très vite la tête de course me dépasser, puis me mets à trottiner. Enfin non, je ne trottine pas, je cours, tout de même. Je vise entre 350 et 400. En dessous de 350 je serais déçu. Ce ne serait pas grave, mais bon, je suis déjà passé aux alentours de 330 sur les 48h de début d'un 6 jours, donc je dois bien, en m'arrachant un peu, réussir à démouler 20 bornes de plus. La limite des 400 semble être un plafond, sinon infranchissable, au moins très très dur à atteindre. Le peu de gens qui y arrivent et mes performances sur les autres distances rendent ce résultat peu crédible en ce qui me concerne. Mais bon, pour aller cogner les 350, faut avancer quand même. L'approche simpliste est de se dire "200+150". C'est pas si idiot que cela je pense. Mais je nourris l'espoir secret de faire un bon second 24h, donc si je ne suis qu'à 190, c'est pas grave, je tenterai le 160. Mais en vérité, je calcule peu, je me concentre sur mon alternance marche/course, et le kilométrage, eh bien, il suivra. Ou pas.
Je suis plutôt confiant, mon entraînement est bon, sur le papier, sans être à mon avis optimal. Après ma chute en vélo en avril je me suis plutôt bien remis de ma fracture de la clavicule, mais bon, ça a tout de même fait un petit trou dans le planning.
Je crois me souvenir que j'ai pris la tête de course vers le 40ème kilomètre, après un peu plus de 4 heures de course. J'en suis presque gêné, je serais plus rassuré s'il y avait une bande de fous devant, mais enfin, les coureurs, sur ce type de distance, sont prudents, personne ne joue au héros.
J'ai un moment de doute quand une douleur assez malsaine me prend du côté de l'aine dès que je tourne trop fort vers la gauche.
Ambiance vacances
C'est très sympa comme ambiance, on profite d'une jolie lumière, façon été indien. Je ne regrette pas mes guêtres, sans elles les cailloux m'auraient pourri la vie. Les ravitos sont au top, j'ai eu un peu de mal à m'ajuster aux gobelets attitrés, mais j'ai fini par trouver un rythme qui me convient : à chaque tour je vide mon verre et demande à ce qu'on le remplisse avec de l'eau plate, du fanta, ou plus rarement du coca. Dans la nuit je demanderai aussi du café et de la soupe. Les bénévoles m'identifient rapidement comme quelqu'un qui n'a pas trop envie de perdre son temps, le service est sympa, efficace, rien à dire. Faut aimer le St Morêt et les rondelles de saucisson, auquel cas, on est heureux.
Valérie avance bien, elle est sérieuse, ça prend une bonne tournure. À suivre.
La fine équipe
Et puis en fin d'après-midi, et le soir, les amis débarquent. Oui, ceux qui vont s'essayer au 24h. Ils nous observent. Je ne devine pas trop ce qu'ils peuvent penser. Autant une fois sur place, lorsqu'ils seront en course, je pourrai jouer au jeu de "je sais ce que vous ressentez" autant là . bon, c'est un peu mystérieux.
Je suis si impatient de courir avec eux ! C'est vrai quoi, ça fait des mois qu'on le prépare, ce 24h, qu'on en parle, et enfin, c'est maintenant ou presque. Pour l'occasion, j'ai fait imprimer des débardeurs noirs et bleus marine avec nos noms écrits en gros dans le dos. Je trouve que, selon l'expression consacrée, ça envoie du gros pâté, mais ça reste un avis personnel et pas totalement objectif.
La nuit, c'est là que ça se passe
Soyons sérieux, un 48h, un 24h, un 6j, ça se joue la nuit. Le jour tout le monde arrive plus ou moins à avancer normalement. La nuit, la tentation d'aller se coucher est forte, la sono de l'organisation est éteinte, les concurrents se font plus rares sur le circuit, le corps se prépare à se reposer, bref, tous les paramètres s'alignent pour que ce soit très difficile de continuer à courir vite. Nous ne sommes pas des animaux nocturnes, j'en suis convaincu.
La difficulté, sur un 48h "en mode compétitif" c'est qu'il est *possible* de ne quasiment pas dormir du tout. C'est possible, mais risqué. Si on se plante, bim badaboum, grosse fatigue, allure ridicule, passage forcé par la pause régénératrice, et adieu au gros kilométrage. Si ça passe, c'est tout bénef.
Je surveille donc de très près ma vigilance, et souhaite ne pas pousser le bouchon trop loin sur ce coup là . Normalement la 1ère nuit devrait passer toute seule, comme dans du beurre, sans lutter sauvagement contre le sommeil. À un moment, je sens que je commence un peu à tourner de l'oeil. Je suis surtout vulnérable quand je marche, car la baisse de rythme provoque automatiquement un léger assoupissement. Je décide d'essayer un truc, que j'ai déjà testé en vélo cette année sur PBP : je m'assis sur ma chaise, pose ma tête sur mon sac, et demande à quelqu'un de me réveiller dans 5 minutes. 5 minutes, pas plus. En 5 minutes, je n'ai pas vraiment le temps de m'endormir. Mais je peux au moins débrancher le cerveau, ne plus me préoccuper de rien. Je pense que je pratique ce que certaines appellent le "lâcher prise", je me décroche de la réalité du circuit, laisse mon esprit libre, vagabonder, mon corps se reposer, lâche, tel un mollusque. Et au signal, BIM ! Je repars. Un peu surprenant car je me sens déphasé mais passé les premiers pas je constate que oui, c'est efficace. Et à peine plus long qu'une pause aux toilettes. Bon à savoir.
Il a plu un peu avant minuit. Il se remet à pleuvoir vers 5 heures du matin. Et la pluie, une bruine surtout, va persister toute la matinée jusqu'en début d'après-midi. Sale temps pour le 24h.
12h
Départ du 12h le matin à 8h30. Bon sang qu'ils partent vite ! À mon avis c'est de la folie douce, aucune chance qu'ils tiennent ce rythme. Je veux dire, OK, ils sont peut-être costauds, mais bon, allumer à 13km/h dès le départ, cela me semble ambitieux. Enfin, chacun sa course.
Côté 48h, Julia Fatton remonte tranquillement au classement. Je ne me rappelle plus exactement à quel moment elle est passée seconde, juste derrière moi, mais clairement ça a été dès le premier soir l'adversaire la plus menaçante. Elle est diaboliquement régulière, elle semble avoir de l'énergie à revendre, une grande coureurse avec de belles cartes à jouer.
24h
Et enfin, à 10h du matin, on entre dans le vif du sujet, enfin, le 24h avec tous les copains et copines qui débarquent. Je les observe. Stéphanie et Jean-Louis partent en mode prudence-prudence et marchent, essentiellement. Alison et Maxime courent à un rythme modeste mais efficace, semblent bien s'amuser. Florence gère sa course seule, elle semble plutôt introvertie sur ce coup-là , mais a priori, aucun soucis en vue. Wilfrid est un peu tout fou et se prend au jeu, il est au taquet, respecte au pied de la lettre le plan 20 minutes marche / 20 course / 20 marche / 20 course / 20 marche / 20 repos, que je lui ai suggéré. Enfin, me semble-t-il. Fanny a le sourire, j'ai l'impression qu'elle est partie un peu fort, j'ai peu eu l'occasion de discuter avec elle de ces histoires de rythme. Mais bon, c'est pas grave, toute l'équipe est là , et c'est l'essentiel.
Nous nous étions fixé comme objectif d'atteindre ensemble un total de 1000 km. Fanny s'est jointe à nous après coup, mais je n'ai pas pour autant remonté la barre à 1000 miles car là ça aurait fait trop. 1000, ça devrait le faire. Sur le papier, ça a l'air facile. Mais sur le papier, tout a l'air facile. Sur le papier.
2ème nuit
La 2ème nuit, c'est, selon l'expression de mon ami Emmanuel Conraux, un "moment difficile". C'est là que beaucoup de choses se jouent. Je suis passé aux premiers 24h en environ 209 km. Julia est quelques km derrière moi, pas bien loin. Rien n'est décidé, et puis en vérité, je ne suis pas totalement certain de vouloir jouer la gagne. J'ai surtout envie de faire mes 350. Et si je peux me rapprocher des 385 que j'avais fait sur tapis, c'est encore mieux. Globalement, c'est top que Julia soit là car c'est hyper motivant d'avoir un coureur (une coureuse, en l'occurrence) qui soit tout proche au classement, ça entretien une saine émulation, propice au dépassement de soi, dira-t-on.
Mes amis du 24h commencent à flancher un peu. Moi aussi je flanche. Trishul Cherns, un canadien avec qui j'ai sympathisé autour du circuit, me met en garde sur mon alimentation, il trouve que je ne mange pas assez. Il a peut-être bien raison. Obnubilé par ma quête des tours rapides, et sans assistance personnalisée, j'ai peut-être négligé certains détails. Pour cela, je m'applique à finir ce soir mes pâtes au fromage râpé et ma tranche de rôti de porc (ou était-ce du veau ? de la dinde ?) qui me paraît certes un peu sec, mais contient peut-être des éléments décisifs pour la suite. Chomp, chomp, je mâche avec application, il me faut deux tours pour finir ma gamelle (ah oui, je mange en marchant, pas question de s'arrêter pour cela) mais je pense que le jeu en vaut la chandelle.
Julia est collée à mes baskets, on se rapproche de la fin de course, j'aimerais bien prendre un peu le large. Je décide de modifier mon plan de course. On va remplacer 30 minutes marche / 1h30 course par 15 minutes marche / 1h45 course. Plus efficace. Et puis je ne cours plus très vite, alors mieux vaut le faire longtemps si je veux abattre du kilo.
Jean-Louis, Stéphanie, Florence et Alison marchent en mode zombie. Oui, ils sont zombifiés. Ou tout au moins, en cours de zombification. Cet état un peu second où l'on avance sans vraiment savoir pourquoi, à un rythme rarement époustouflant. C'est dur. C'est foutrement difficile. Mais c'est la seule façon que je connaisse de gérer efficacement le problème. Dormir au gymnase c'est bien, c'est sympa et confortable, mais c'est pas comme ça qu'on fait biper sa puce sous l'arche de comptage. Fanny et Maxime me semblent gérer avec un peu plus de distance. Et Wilfrid, tiens, mais Wilfrid, il est où l'animal ? Je le vois sur le bord à droite, en sortie des stands, couché dans l'herbe, avec un ou deux coureurs autour de lui. Mais qu'est-ce qu'il fout là ? Apparemment il a eu l'idée de se reposer, mais pas au gymnase, trop confortable. Oui non OK Wil, c'est bien de vivre à la dure sur une course horaire, mais là tu risques l'hypothermie camarade ! Il est amené au gymnase, où il se reposera dans de meilleures conditions. Ouf. Je suis un peu déçu et me sens coupable, apparemment la cause du problème semble être une très simple hypoglycémie. Si j'avais été en mode coach au bord de la piste, je l'aurais vu venir, mais là je suis moi aussi sur le terrain en train de ramer, je n'arrive pas à tout gérer. Enfin, il est sain et sauf, c'est l'essentiel. C'est ça qui est bien dans les courses sur circuit, on ne risque pas grand chose, ou tout du moins beaucoup moins que seul sur un parcours en ligne.
Revenons sur Alison. Elle semble, pardonnez-moi l'expression, "en chier des bulles carrées", elle navigue planquée dans son écharpe. Formulé différemment, il y a un cône de laine & froufrous qui s'obstine à faire des tours de piste, avec la tête d'Alison plantée au milieu. J'essaye de faire des blagues pour la dérider. Pas très efficace. Mais je communique finalement assez peu, je suis moi-même en train de lutter contre le sommeil à grand coup de musique pop-rock dans les oreilles. Plus tard, je comprendrai à quel point ça a été difficile pour elle, même si je m'en doutais un petit peu. Lisez le compte-rendu d'Alison pour en savoir davantage.
Et j'ai même du Joe Dassin, pour Julia. Elle en demandait hier, au gars de la sono. Je lui file mes écouteurs pour un tour, histoire de la dynamiser un peu. Elle en a bien besoin, je suis un peu triste car je vois qu'elle a des problèmes pas marrants, genre les tripes à l'envers, et vas-y que je vomis tous les 5 tours. Je ne comprends pas comment elle fait pour avancer dans ces conditions. Malgré son impossibilité de s'alimenter normalement, elle continue de filer dans la nuit quasiment aussi vite que moi, qui n'ai pour ainsi dire aucun problème hormis l'inévitable "hé, je suis fatigué, j'ai 300 bornes dans les dents". Une athlète hors du commun, si vous avez un ami et que vous vous dites "celui-là , il a un mental incroyable, c'est le plus fort que je connaisse", c'est que vous n'avez pas encore rencontré Julia. Elle est au-dessus.
Je joue 3 fois dans la nuit la carte "je m'arrête et débranche tout pendant 5 minutes", ce qui fait un total de 4 pour ce type d'arrêts, sur l'ensemble de la course. Les suspects habituels sont de sortie, on se retrouve entre amis de la grande fatigue, entre zinzins du kilomètres, je me sens bien, même si ça commence à piquer un peu. Je suis heureux d'être là , à tourner comme un hamster avec des camarades de jeu comme Jean-Gilles Boussiquet, la "légende" (même si je sais qu'il n'aime pas cette appellation) française de l'ultra.
Valérie a du faire une pause. Elle était vraiment trop crevée, une boule de nerfs, pas la peine de trop insister dans ces conditions, quand les nerfs sont à vifs, faut reposer la tête, et ça profite aux jambes.
Jean-Louis et Stéphanie ne croient plus aux 100km. Pourquoi ? De mon point de vue c'est encore jouable. Je n'ai malheureusement pas vraiment le temps d'investiguer et creuser le pourquoi du comment, coach ou coureur, faut choisir, et là je cours.
Un autre qui m'a l'air bien fatigué c'est Alain Grassi, le leader à la marche. OK il est en tête mais il semble le payer très, très cher. Un moment difficile, pour lui, aussi.
Une des concurrentes fait un malaise au bout du circuit, le teint cireux, et doit être ramenée au gymnase.
D'une manière générale, le nombre d'athlètes en piste a sacrément diminué. Il ne fait pas trop froid cette nuit, il ne pleut pas, et un brouillard presque magique vient teinter l'ensemble d'un brin de mystère qui me plaît beaucoup. Mais ça reste une nuit sur un circuit, et c'est toujours dur. Très dur.
Dernière ligne droite
Le jour se lève enfin. Je vais pouvoir enlever ma prothèse musicale. Pour moi c'est gagné, à part si je commets une grosse boulette, comme me tordre la cheville ou m'endormir aux toilettes, je devrais assurer un kilométrage plutôt correct. Il reste juste à finir le boulot mais le plus dur est derrière moi, le jour me redonne toujours des petites ailes qui me permettent de survoler les problèmes.
N'empêche que je ne cours plus très vite. Je m'en fiche un peu du style à ce stade, Tant que je continue d'avancer, je suis heureux.
Florence est passée cent-bornarde pendant la nuit. C'est maintenant le tour d'Alison et Fanny. Et oui, c'est du bon boulot tout ça. Maxime a les 100 bornes au bout du fusil, il devrait les toucher juste avant le gong final. Wilfrid n'est pas loin du tout, Jean-Louis et Stéphanie légèrement en retrait, mais ils ont quand même franchement bien avancé. Quand à Valérie, elle est en route vers son premier podium, 3ème féminine. Je peux être fier de mes poulains.
Je continue sur ma lancée. Je vois Julia qui part comme une bombe à une heure de la fin. Je n'arrive pas à suivre. Pas maintenant. Elle doit poursuivre une marque symbolique que j'ignore. Elle est en-dessous de son (excellent !) record personnel, mais va toutefois, normalement, faire une belle perf.
Un nain avec des bretelles et une magnifique chemise à carreaux nous distribue des bonbons sur le circuit. Tout est normal.
En ce qui me concerne, à 10 minutes de la fin, j'arrive à , comment, me sortir un peu les doigts du cul et accélérer pour un semblant de sprint final. En lisant les résultats j'étais aux alentours de 11 km/h "pied au plancher", avec l'impression d'être au moins 3 km/h plus vite. Peu importe, au moins, j'aurai la conviction d'avoir tout donné. Et même si c'est faux, de toutes façons, maintenant c'est fait, la course est finie, mon score final officiel est de 382 km 182 m, et puis c'est tout. Pour les curieux, consultez les résultats complets sur marchons.com.
Si c'était à refaire ?
Je recommencerais !
Et j'espère surtout que Jean-Louis, Stéphanie, Wilfrid, Alison, Maxime, Florence et Fanny auront apprécié cette découverte de l'étrange monde des courses horaires. Et si cet article donne envie au lecteur de s'y essayer aussi, alors j'aurai vraiment réussi.
PS: Maxime a calculé le total kilométrique de notre team "4 garçons, 4 filles" , et le montant de la valise est de 1189487 mètres. Plus d'un million de mètres, vous avez bien lu. Et encore ne sont pas inclus là -dedans les 107 km de Fanny. Pas mal hein ?
PPS: et encore un très grand merci à tous ceux qui m'ont, qui nous ont envoyé des messages pendant la course, ça fait toujours énormément plaisir.
PPPS: merci à Sylvie & Christelle pour les photos.
PPPPS: d'autres bonnes lectures, le compte-rendu d'Alison (en anglais) et compte-rendu de Valérie.